Mardi, deuxième jour de boulot. Pas d'ordinateur

Mardi, deuxième jour de boulot. Pas d'ordinateur pour moi pour l'instant... 8h00 - 12h30 / 15h - 18h. Sauf que je dépends pour l'instant du scooter de Esther qui passe me chercher le matin. Comme elle est abonnée aux heures sup. j'ai terminé ma journée à 19h30. Vivement mon autonomie motorisée. Dimanche soir, je suis allée visiter mon quartier. J'ai rencontré Awa, qui m'a invité à boire le thé avec sa famille. Un de ses frères m'a proposé de me prêter une mobylette. Quand j'ai essayé de retourner à leur maison, hier vers 20h, impossible de retrouver la maison dans l'obcurité. Je me suis paumée dans le quartier ! Quand j'ai retrouvé ma rue, j'ai pas eu le courage de faire un deuxième tour. A suivre...

Dimanche matin, j'ai pris le taxi seule pour la première fois. J'ai décidé d'aller faire un tour à la foire internationale de l'artisanat. A Abidjan, c'est très compliqué de prendre le taxi. Entre les taxis bleus, oranges, jaunes, avec ou sans compteur, selon les secteurs que tu repers par une intersection, un arbre ou une église, ça nécessite une grande mémoire visuelle et géographique. A Ouaga, j'ai pu traverser la ville avec un seul taxi. En plus (apparemment) ils sont tous verts !

Je commence à me faire à la chaleur. J'essaie de me calquer au rythme du soleil. Il faut se lever très tôt pour profiter de la fraicheur du matin. Entre 13h et 16h, le soleil est assez violent. Il vaut mieux se caler à l'ombre.  Et puis, à partir de 18h, la chaleur tombe avec la nuit. Par contre, on se perd dans l'obscurité des rues... Bref, J'observe comment les gens vivent au quotidien et j'en prends de la graine. J'essaie d'être patiente pour me familiariser à mon environnement.

J'habite juste à côté d'un maquis. C'est pratique, je peux manger du riz à la sauce arachide pour 350 F CFA. En revanche, à partir de 17h, musique jusqu'à tard dans la nuit. Il faut s'habituer à ça aussi. La ville est essaim de gens, de motocyclettes, de bruit... Rares moments de silence.

Comments

[Juliette]

Contente de te savoir bien arrivée, bien qu'un peu perdue probablement avec toutes ces nouvelles données, mais je te fais confiance pour t'adapter trés vite à ton nouvel entourage.
J'espère que le moral est à la hauteur aussi.
Ici le travail suit son cheminement entre répétitions, organisation de la compagnie...
Mais ta parole bienveillante et ta présence pas si loin, manquent je dois l'avouer!!!
je t'embrasse bien fort.
juliette

[cyrille et laure]

Heu.. tu parles de Abidjan, t'es où au juste ?